vendredi 8 septembre 2017
jeudi 6 avril 2017
La CFDT devient la première organisation syndicale
Syndicalisme : la CFDT détrône la CGT de la première place
Par Michel Noblecourt
La chute de la CGT, amortie par son bon résultat dans les élections dans les TPE, explique la perte de sa première place, un phénomène inédit dans le paysage syndical français.
Dans le paysage syndical c’est un séisme : la CFDT devient la première organisation syndicale, détrônant la CGT. Le Haut conseil du dialogue social a rendu publique, vendredi 31 mars, la mesure de la représentativité syndicale. Etablie désormais tous les quatre ans, elle désigne les confédérations représentatives au niveau national interprofessionnel.
Depuis la loi de 2008, le principal critère est l’audience électorale, calculée à partir d’une agrégation des résultats des élections professionnelles dans les entreprises d’au moins 11 salariés – qui ont eu lieu entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2016 –, des scrutins dans les très petites entreprises (TPE) et dans les chambres d’agriculture. Sont représentatifs au plan national les syndicats qui ont obtenu au moins 8 % des suffrages exprimés, la même règle s’appliquant dans les branches. Dans les entreprises, la barre est à 10 %. Les élections prud’homales ayant été supprimées en 2014, les membres salariés des conseils de prud’hommes sont désignés en fonction de la mesure de représentativité.
C’est la chute de la CGT, amortie par son bon résultat dans les élections dans les TPE – où elle est arrivée en tête avec 25,12 % des suffrages mais dans un scrutin où l’abstention s’est élevée à 92,65 % – qui explique la perte de sa première place. La centrale obtient 24,85 % (contre 26,77 % en 2013, soit - 1,92 point), derrière la CFDT 26,37 % (26 %, + 0,37), et devant FO 15,59 % (15, 94 %, - 0,35), la CFE-CGC 10,67 % (9,43 %, + 1,24 point), la CFTC 9,49 % (9,30 %, + 0,19), l’UNSA 5,35 % (4,26 %, + 1,09) et Solidaires 3,46 % (3,47 %, - 0,01). Sur un total de 5 243 128 suffrages exprimés, soit une participation de 42,76 %, la CFDT obtient 1 342 670 voix et la CGT 1 302 775.
C’est la chute de la CGT, amortie par son bon résultat dans les élections dans les TPE – où elle est arrivée en tête avec 25,12 % des suffrages mais dans un scrutin où l’abstention s’est élevée à 92,65 % – qui explique la perte de sa première place. La centrale obtient 24,85 % (contre 26,77 % en 2013, soit - 1,92 point), derrière la CFDT 26,37 % (26 %, + 0,37), et devant FO 15,59 % (15, 94 %, - 0,35), la CFE-CGC 10,67 % (9,43 %, + 1,24 point), la CFTC 9,49 % (9,30 %, + 0,19), l’UNSA 5,35 % (4,26 %, + 1,09) et Solidaires 3,46 % (3,47 %, - 0,01). Sur un total de 5 243 128 suffrages exprimés, soit une participation de 42,76 %, la CFDT obtient 1 342 670 voix et la CGT 1 302 775.
Recomposition du paysage syndical
Dans les entreprises d’au moins 11 salariés, où la participation a été de 62,63 %, la CFDT gagne en quatre ans 103 000 voix et la CGT en perd 2103. Globalement, ce sont la CFE-CGC et l’UNSA qui progressent le plus. En « poids relatif » – soit un calcul de l’audience sur le seul périmètre des organisations ayant obtenu plus de 8 % –, mesure qui sera retenue dans l’arrêté de représentativité du ministère du travail, les scores sont les suivants : 30,32 % pour la CFDT, 28,57 % pour la CGT, 17,93 % pour FO, 12,27 % pour la CFE-CGC et 10,91 % pour la CFTC.
Ce nouveau cycle de quatre ans marque la fin de la période transitoire prévue par la loi de 2008. La règle qui permettait jusqu’alors aux syndicats affiliés à une confédération représentative d’être présumés représentatifs dans toutes les branches ne s’applique plus. Pour être représentative dans une branche, une organisation devra désormais avoir recueilli 8 % des suffrages. La CFTC pourrait ainsi perdre sa représentativité dans plusieurs branches.
La mesure de représentativité de 2017 va accélérer la recomposition du paysage syndical. Le bloc dit réformiste (CFDT, CFTC, UNSA) représente désormais 41,21 % des suffrages face au bloc dit contestataire (CGT et FO) qui pèse 40,44 %. La loi El Khomri prévoit que pour être valide un accord sur la durée du travail doit être majoritaire et donc signé par un ou plusieurs syndicats ayant recueilli plus de 50 % des suffrages. Pour les autres thèmes de négociation, un accord est valide s’il est paraphé par un ou des syndicats ayant obtenu au moins 30 % des suffrages.
Depuis l’élection de son nouveau président, François Hommeril, en juin 2016, la CFE-CGC refuse d’être rangée dans un des deux blocs. Avec son score de 10,67 %, elle sera donc en position d’arbitre au plan national et pourra faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
jeudi 23 février 2017
La CFDT Alstom à la une sur le Blog de Laurent Berger.....
TRAVAIL ET AVENIR DE L'INDUSTRIE AVEC LES MILITANTS D'ALSTOM
J'étais le 21 février à Ornans en Franche Comté pour y rencontrer les militants CFDT d'Alstom et visiter leur entreprise. J'ai choisi ce déplacement pour donner l'occasion à la CFDT de rappeler l'État à ses engagements quant au maintien de l'activité du site de Belfort.
C'est toujours très enrichissant de passer plusieurs heures avec des militants fiers de montrer leur entreprise, d'expliquer la réalité du travail et de la production, les difficultés comme les réussites technologiques, dans chacun de ses ateliers.
Les échanges avec eux m'ont permis de vérifier une fois encore que les élus de l'entreprise en connaissent et maîtrisent les enjeux. Que le débat au sein de la section syndicale et avec les délégués des autres entreprises du groupe porte sur la stratégie de l'entreprise à long terme pour être un contrepouvoir face à la direction et aux actionnaires. On ne dit pas assez que dans nombre d'entreprises ce sont les salariés qui ont une vision de long terme quand les dirigeants ont le nez rivé sur la seule rentabilité de court terme. Les écouter et les entendre est une des clés du maintien et du développement de nos industries.
Chacun de mes déplacements à la rencontre des salariés et des militants CFDT permet de confronter les orientations que défend la confédération CFDT et la vie concrète dans les entreprises et les administrations. De cette visite à Alstom Ornans, je retiendrai deux leçons fortes.
Réussir la transition écologique nous impose de répondre aux besoins de mobilité tout en réduisant la consommation énergétique. À l'évidence, le ferroviaire est une filière stratégique pour laquelle notre pays a des atouts qu'il ne doit pas dilapider. Cela implique à la fois de développer la recherche et l'innovation et de préserver les compétences et les savoir-faire donc une production localisée sur le territoire. Tout abandon, même conjoncturel devient un handicap qui se remonte difficilement.
Les technologies les plus avancées, comme celle du TGV, continuent à incorporer du travail que les machines et les robots ne savent pas remplacer. Je ne prendrai plus le train sans penser aux ouvrières que j'ai rencontrées qui procèdent manuellement à l'isolation du cuivre des bobines. Cela me renforce dans la conviction qu'il nous faut mettre au centre du débat public la question du travail dans toutes ses composantes sans céder aux modes qui tendent à n'en donner qu'une vision très partielle. Pour ce faire, la CFDT dispose grâce à la réussite de son enquête « Parlons travail » d'une masse d'informations considérable. Nous lui donnerons l'écho qui convient au mois de mars.
samedi 14 janvier 2017
Conseil syndical 12 janvier 2017
Présentation du conseil syndical du 12 janvier 2017
Notre conseil syndical a eu lieu ce jeudi 12 janvier où une trentaine de personnes étaient présentes.
Nous avons terminés par un moment de convivialité autour d'une galette et d'un verre de l'amitié.
Vous pouvez suivre la présentation de ce conseil en suivant le lien ci-dessous.
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