vendredi 3 juin 2016

La CFDT défend les ingénieurs, cadres, et tous les forfaits jours de Parkeon

Le président de Parkeon, Bertrand Barthélemy, avait décrété ne plus respecter la convention collective des ingénieurs et cadres de la métallurgie concernant les voyages en train en raison de la situation économique de Parkeon…

Il fallait faire des économies et ne plus voyager en 1ère classe…

Les temps ont changé et la situation économique aussi.

Il faut croire que les économies ont porté leurs fruits puisque lors de la revente de Parkeon à Astorg, Bertrand Barthélémy et 14 autres directeurs ont gagné 94 millions d’euros et les caisses de Parkeon se sont vidées de 27 millions d’euros en frais de cession!

vendredi 22 avril 2016

Cession de Parkeon à Astorg : opération prédation selon MEDIAPART

Médiapart révèle les dessous de la cession de PARKEON à ASTORG : opération financière pour les financiers et les dirigeants qui gagnent dans l'affaire 94 millions d'euros à 15.
Dérive grandiose du système financier qui pressurise les entreprises et les salariés... Jusqu'à quand ?
https://www.mediapart.fr/journal/economie/220416/operation-predation-autour-du-specialiste-mondial-des-parcmetres-et-horodateurs

lundi 11 avril 2016

Loi El Khomri: Pourquoi nous manifestons

Le syndicat CFDT Métallurgie de Besançon a décidé de manifester pour continuer à peser sur le projet de loi El Khomri visant à réformer le code du travail.
En effet, par ces manifestations, nous souhaitons alerter les députés des régressions pour les salariés que comporte encore ce projet de loi. 
A la veille du débat parlementaire et malgré le retrait de certaines disposition suite au concertations avec la CFDT, nous voulons leur exprimer l’importance de faire les corrections nécessaires pour préserver la protection actuelle des salariés procurée par le code du travail.
Les dispositions suivantes ne sont pas acceptables et sont de véritables régressions pour les salariés:
  • Ce projet amène l’inversion des règles actuelles entre loi et accords. La nouvelle approche du projet est de faire de la loi un plafond auquel les accords pourraient déroger: les accords ne serviraient plus à améliorer la loi mais à la dégrader. Les accords d’entreprise auraient la primeur par rapport aux accords de branche et à la loi, même s’ils sont plus défavorables.
    Ceci est un changement fondamental qui remet en cause la raison d’être des organisations syndicales qui existent aujourd’hui pour défendre les salariés.
  • Ce projet de loi donnerait aux organisations syndicales le rôle de négociateurs pour déroger à la loi, pour abaisser les droits et acquis des salariés, sur les durées maximales de travail, sur les majorations des heures supplémentaires par exemple. Ceci n’est pas le rôle des représentants des salariés.
  • Ce projet de loi veut créer de la souplesse par la négociation et ainsi augmenter le temps de travail tout en pouvant baisser la majorations des heures supplémentaires. Cette souplesse ne créera pas d’emploi et elle n’incitera pas les employeurs à embaucher.
    Ce n’est pas le rôle des organisations syndicales de “négocier” pour cela.
  • La définition du motif économique pour justifier des licenciements pourraient se limiter à  deux trimestres consécutifs de baisse des commandes ou du chiffre d’affaires ou au moins un trimestre de perte d’exploitation. Cette définition assouplit considérablement les possibilités de licenciement et ne correspondent pas nécessairement à des difficultés économiques.
  • Les salariés pourraient être licenciés sans recours possible s’ils n’acceptent pas les clauses d’un accord de “préservation ou de développement de l’emploi“ qui seraient en régression par rapport à leur contrat de travail. Ceci faciliterait encore les licenciements.
  • Et ce projet est parsemé de dispositions en régression par rapport au droit actuel (travail de nuit, pauses, validité des acquis d’accords existants, modulation possible sur 3 ans, médecine du travail, surveillance médicale…)


Le code du travail est un code protecteur pour les salariés, il ne doit pas être détourné de cet objectif. Le code du travail ne doit pas servir à créer de la souplesse au détriment des salariés, de leur rémunération et de leur santé.

samedi 9 avril 2016

Loi El Khomri : 9 avril, nous sommes dans la rue à Besançon

Nouvelle mobilisation de la CFDT métallurgie de Besançon contre la loi El Khomri qui comporte trop de régressions pour les salariés.
Nous continuons à peser.

mardi 5 avril 2016

9 avril: Prochaine manifestation Loi El Khomri

Les mobilisations du 9 et 31 mars ont déjà permis des avancées.
Mais le projet de loi a toujours des régressions qui doivent être retirées.
Ils ont reculé,  continuons à avancer.

10h
Besançon, place de la révolution

La mobilisation ne fait que commencer, soyons de plus en plus nombreux.

vendredi 1 avril 2016

Conférence Loi Travail

Loi sur Le travaiL : quelle réforme ?
Conférence lundi 4 avril 2016 | 20h
salle polyvalente | dannemarie-sur-Crête
Le projet de loi sur le travail, porté par Myriam EL KHOMRI, à été présenté au conseil des ministres le 24 mars. Il suscite des interrogations, des réserves, des craintes de la part des partenaires sociaux et, plus généralement, d’une part notable de la population.
Cette conférence sera donc l’occasion de :
• développer les informations sur le contenu du projet de loi
• dresser des solutions alternatives pour une autre réforme.

jeudi 31 mars 2016

Mobilisation de la CFDT métallurgie loi travail

Projet loi travail, la CFDT mobilisée à Besançon le 31 mars
Le projet serait une source de régressions pour les salariés malgré les quelques avancées qu'il contient. 

mercredi 23 mars 2016

Loi travail: la concertation avec la CFDT a permis le retrait d'articles inacceptables



Suite aux mobilisations de début mars, la présentation du projet de loi au conseil des ministres a été reportée. Une concertation a eu lieu avec les syndicats. La CFDT a réussi à faire retirer du projet un certain nombre de points inacceptables (comme le plafonnement des indemnités prud'hommales)

Voir le détail en lien ICI

mardi 22 mars 2016

FRALSEN: 80% des ouvriers en grève

Photo EST REPUBLICAIN
La grève chez FRALSEN a porté ses fruits.
Alors que seules des augmentations individuelles étaient distribuées depuis 1992, la grève de 3 jours menée par 80% du personnel ouvrier a renversé la situation.

Cette année, 1,5% d'augmentation générale sera distribuée à tous les salariés de FRALSEN.

La grève a aussi permis d'obtenir des avancées sur le temps de travail avec la mise en place de plages variables, ainsi que le paiement de la moitié des jours de grève (et pour les adhérents CFDT, le salaire perdu peut être pris en charge en partie)

La mobilisation collective a donc payé!!! Bravo à tous.

Article EST REPUBLICAIN: http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2016/03/19/besancon-80-des-ouvriers-de-fralsen-en-greve