Ainsi, malgré un contexte difficile, les efforts de chacun (pas de congés pendant les fêtes de fin d’années, plus d’augmentation depuis des années, burn out en série…) ont permis d’assurer des bons résultats: la bonne performance de l’entreprise a suscité la convoitise de Searchlight et va surement permettre de beaux gains aux actionnaires.
Dans son arrêt du 18 novembre 2020 la cour de cassation a confirmé la condamnation de FLOWBIRD pour ne pas avoir réalisé les embauches prévues dans un accord d’entreprise signé par la CFDT.
En 2015, un accord d’entreprise avait été signé dans lequel Flowbird s’engageait à embaucher 16 CDI en 2016 en plus de l’effectif à cette date (512). Donc il devait y avoir fin 2016 un total de 528 CDI.
Mais au lieu d’augmenter, l’effectif avait diminué en 2016 !!!
En juin 2017, l’effectif CDI n’était plus que de 507, donc loin de l’augmentation prévue puisque depuis 2015, l’effectif avait baissé de 5.
La CFDT avait alors décidé de faire respecter l’accord signé et les engagements d’embauches pris par Flowbird en agissant devant le tribunal de grande instance.
Dans le cadre des mesures visant à limiter la diffusion du coronavirus (COVID-19), un nouveau service en ligne, « declare.ameli.fr », est créé par l’Assurance Maladie pour simplifier les demandes d’arrêt de travail. Il est destiné aux employeurs afin qu’ils déclarent en ligne leurs salariés contraints de rester à domicile à la suite de la fermeture de l’établissement accueillant leur enfant (crèches et établissements scolaires).
Cette déclaration fait office de demande d’arrêt de travail, sous certaines conditions détaillées ci-après.
Voici en lien ci-dessous l'information sur les salaires minimum applicables pour les salariés de la métallurgie du Doubs (salariés mensuels hors ingénieurs et cadres). Lien
Depuis le 27 mai les salariés FLOWBIRD occupe le rond point Lafayette pour dénoncer la pression financière et l'absence de partage de la valeur dans l'entreprise.
Toutes les informations sur http://cfdtflowbird.blogspot.com/
Les équipes CFDT de Stanley (Tools et Manufacturing) ont accueilli chaleureusement Laurent BERGER , secrétaire général de la CFDT, jeudi sur le site de Besançon qui regroupe les 2 entreprises (300 salariés au total).
Après un moment d’échange avec les sections, une visite de l'entreprise a été faite par le directeur Monsieur Segura.
Suite aux négociations salariales sur les minima conventionnels des ingénieurs et cadres, la CFDT Métallurgie valide une revalorisation de 2,1 % pour 2019.
Grille à télécharger ci-après.
Les syndicats d'Alstom Ornans et Belfort ont écrit à Pierre Moscovici, commissaire européen. Ils craignent que le projet de fusion n'entraîne à terme des suppressions de postes.
Syndicalisme : la CFDT détrône la CGT de la première place
Par Michel Noblecourt
La chute de la CGT, amortie par son bon résultat dans les élections dans les TPE, explique la perte de sa première place, un phénomène inédit dans le paysage syndical français.
Dans le paysage syndical c’est un séisme : la CFDT devient la première organisation syndicale, détrônant la CGT. Le Haut conseil du dialogue social a rendu publique, vendredi 31 mars, la mesure de la représentativité syndicale. Etablie désormais tous les quatre ans, elle désigne les confédérations représentatives au niveau national interprofessionnel.
Depuis la loi de 2008, le principal critère est l’audience électorale, calculée à partir d’une agrégation des résultats des élections professionnelles dans les entreprises d’au moins 11 salariés – qui ont eu lieu entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2016 –, des scrutins dans les très petites entreprises (TPE) et dans les chambres d’agriculture. Sont représentatifs au plan national les syndicats qui ont obtenu au moins 8 % des suffrages exprimés, la même règle s’appliquant dans les branches. Dans les entreprises, la barre est à 10 %. Les élections prud’homales ayant été supprimées en 2014, les membres salariés des conseils de prud’hommes sont désignés en fonction de la mesure de représentativité. C’est la chute de la CGT, amortie par son bon résultat dans les élections dans les TPE – où elle est arrivée en tête avec 25,12 % des suffrages mais dans un scrutin où l’abstention s’est élevée à 92,65 %– qui explique la perte de sa première place. La centrale obtient 24,85 % (contre 26,77 % en 2013, soit - 1,92 point), derrière la CFDT 26,37 % (26 %, + 0,37), et devant FO 15,59 % (15, 94 %, - 0,35), la CFE-CGC 10,67 % (9,43 %, + 1,24 point), la CFTC 9,49 % (9,30 %, + 0,19), l’UNSA 5,35 % (4,26 %, + 1,09) et Solidaires 3,46 % (3,47 %, - 0,01). Sur un total de 5 243 128 suffrages exprimés, soit une participation de 42,76 %, la CFDT obtient 1 342 670 voix et la CGT 1 302 775.
Recomposition du paysage syndical
Dans les entreprises d’au moins 11 salariés, où la participation a été de 62,63 %, la CFDT gagne en quatre ans 103 000 voix et la CGT en perd 2103. Globalement, ce sont la CFE-CGC et l’UNSA qui progressent le plus. En « poids relatif » – soit un calcul de l’audience sur le seul périmètre des organisations ayant obtenu plus de 8 % –, mesure qui sera retenue dans l’arrêté de représentativité du ministère du travail, les scores sont les suivants : 30,32 % pour la CFDT, 28,57 % pour la CGT, 17,93 % pour FO, 12,27 % pour la CFE-CGC et 10,91 % pour la CFTC.
Ce nouveau cycle de quatre ans marque la fin de la période transitoire prévue par la loi de 2008. La règle qui permettait jusqu’alors aux syndicats affiliés à une confédération représentative d’être présumés représentatifs dans toutes les branches ne s’applique plus. Pour être représentative dans une branche, une organisation devra désormais avoir recueilli 8 % des suffrages. La CFTC pourrait ainsi perdre sa représentativité dans plusieurs branches.
La mesure de représentativité de 2017 va accélérer la recomposition du paysage syndical. Le bloc dit réformiste (CFDT, CFTC, UNSA) représente désormais 41,21 % des suffrages face au bloc dit contestataire (CGT et FO) qui pèse 40,44 %. La loi El Khomri prévoit que pour être valide un accord sur la durée du travail doit être majoritaire et donc signé par un ou plusieurs syndicats ayant recueilli plus de 50 % des suffrages. Pour les autres thèmes de négociation, un accord est valide s’il est paraphé par un ou des syndicats ayant obtenu au moins 30 % des suffrages.
Depuis l’élection de son nouveau président, François Hommeril, en juin 2016, la CFE-CGC refuse d’être rangée dans un des deux blocs. Avec son score de 10,67 %, elle sera donc en position d’arbitre au plan national et pourra faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
J'étais le 21 février à Ornans en Franche Comté pour y rencontrer les militants CFDT d'Alstom et visiter leur entreprise. J'ai choisi ce déplacement pour donner l'occasion à la CFDT de rappeler l'État à ses engagements quant au maintien de l'activité du site de Belfort.
C'est toujours très enrichissant de passer plusieurs heures avec des militants fiers de montrer leur entreprise, d'expliquer la réalité du travail et de la production, les difficultés comme les réussites technologiques, dans chacun de ses ateliers.
Les échanges avec eux m'ont permis de vérifier une fois encore que les élus de l'entreprise en connaissent et maîtrisent les enjeux. Que le débat au sein de la section syndicale et avec les délégués des autres entreprises du groupe porte sur la stratégie de l'entreprise à long terme pour être un contrepouvoir face à la direction et aux actionnaires. On ne dit pas assez que dans nombre d'entreprises ce sont les salariés qui ont une vision de long terme quand les dirigeants ont le nez rivé sur la seule rentabilité de court terme. Les écouter et les entendre est une des clés du maintien et du développement de nos industries.
Chacun de mes déplacements à la rencontre des salariés et des militants CFDT permet de confronter les orientations que défend la confédération CFDT et la vie concrète dans les entreprises et les administrations. De cette visite à Alstom Ornans, je retiendrai deux leçons fortes.
Réussir la transition écologique nous impose de répondre aux besoins de mobilité tout en réduisant la consommation énergétique. À l'évidence, le ferroviaire est une filière stratégique pour laquelle notre pays a des atouts qu'il ne doit pas dilapider. Cela implique à la fois de développer la recherche et l'innovation et de préserver les compétences et les savoir-faire donc une production localisée sur le territoire. Tout abandon, même conjoncturel devient un handicap qui se remonte difficilement.
Les technologies les plus avancées, comme celle du TGV, continuent à incorporer du travail que les machines et les robots ne savent pas remplacer. Je ne prendrai plus le train sans penser aux ouvrières que j'ai rencontrées qui procèdent manuellement à l'isolation du cuivre des bobines. Cela me renforce dans la conviction qu'il nous faut mettre au centre du débat public la question du travail dans toutes ses composantes sans céder aux modes qui tendent à n'en donner qu'une vision très partielle. Pour ce faire, la CFDT dispose grâce à la réussite de son enquête « Parlons travail » d'une masse d'informations considérable. Nous lui donnerons l'écho qui convient au mois de mars.
Il fallait faire des économies et ne plus voyager en 1ère classe…
Les temps ont changé et la situation économique aussi.
Il faut croire que les économies ont porté leurs fruits puisque lors de la revente de Parkeon à Astorg, Bertrand Barthélémy et 14 autres directeurs ont gagné 94 millions d’euros et les caisses de Parkeon se sont vidées de 27 millions d’euros en frais de cession!
Médiapart révèle les dessous de la cession de PARKEON à ASTORG : opération financière pour les financiers et les dirigeants qui gagnent dans l'affaire 94 millions d'euros à 15.
Dérive grandiose du système financier qui pressurise les entreprises et les salariés... Jusqu'à quand ?
Le syndicat CFDT Métallurgie de Besançon a décidé de manifester pour continuer à peser sur le projet de loi El Khomri visant à réformer le code du travail.
En effet, par ces manifestations, nous souhaitons alerter les députés des régressions pour les salariés que comporte encore ce projet de loi.
Les dispositions suivantes ne sont pas acceptables et sont de véritables régressions pour les salariés:
Ce projet amène l’inversion des règles actuelles entre loi et accords. La nouvelle approche du projet est de faire de la loi un plafond auquel les accords pourraient déroger: les accords ne serviraient plus à améliorer la loi mais à la dégrader. Les accords d’entreprise auraient la primeur par rapport aux accords de branche et à la loi, même s’ils sont plus défavorables. Ceci est un changement fondamental qui remet en cause la raison d’être des organisations syndicales qui existent aujourd’hui pour défendre les salariés.
Ce projet de loi donnerait aux organisations syndicales le rôle de négociateurs pour déroger à la loi,pour abaisser les droits et acquis des salariés, sur les durées maximales de travail, sur les majorations des heures supplémentaires par exemple. Ceci n’est pas le rôle des représentants des salariés.
Ce projet de loi veut créer de la souplesse par la négociation et ainsi augmenter le temps de travail tout en pouvant baisser la majorations des heures supplémentaires. Cette souplesse ne créera pas d’emploi et elle n’incitera pas les employeurs à embaucher. Ce n’est pas le rôle des organisations syndicales de “négocier” pour cela.
La définition du motif économique pour justifier des licenciements pourraient se limiter à deux trimestres consécutifs de baisse des commandes ou du chiffre d’affaires ou au moins un trimestre de perte d’exploitation. Cette définition assouplit considérablement les possibilités de licenciement et ne correspondent pas nécessairement à des difficultés économiques.
Les salariés pourraient être licenciés sans recours possible s’ils n’acceptent pas les clauses d’un accord de “préservation ou de développement de l’emploi“ qui seraient en régression par rapport à leur contrat de travail. Ceci faciliterait encore les licenciements.
Et ce projet est parsemé de dispositions en régression par rapport au droit actuel (travail de nuit, pauses, validité des acquis d’accords existants, modulation possible sur 3 ans, médecine du travail, surveillance médicale…)
Le code du travail est un code protecteur pour les salariés, il ne doit pas être détourné de cet objectif. Le code du travail ne doit pas servir à créer de la souplesse au détriment des salariés, de leur rémunération et de leur santé.
Nouvelle mobilisation de la CFDT métallurgie de Besançon contre la loi El Khomri qui comporte trop de régressions pour les salariés.
Nous continuons à peser.
Loi sur Le travaiL : quelle réforme ?
Conférence lundi 4 avril 2016 | 20h
salle polyvalente | dannemarie-sur-Crête
Le projet de loi sur le travail, porté par Myriam EL KHOMRI, à été présenté au conseil des ministres le 24 mars. Il suscite des interrogations, des réserves, des craintes de la part des partenaires sociaux et, plus généralement, d’une part notable de la population.
Cette conférence sera donc l’occasion de :
• développer les informations sur le contenu du projet de loi
• dresser des solutions alternatives pour une autre réforme.
Projet loi travail, la CFDT mobilisée à Besançon le 31 mars
Le projet serait une source de régressions pour les salariés malgré les quelques avancées qu'il contient.